Je prends cependant la liberté de ne recopier aucune des adresses email des députés, celles ci se trouvent aisément sur internet.
De votre mobilisation dépend la survie d'espèces menacées d'extinction. l'initiative de ce texte revient à l'association seashepperd (http://www.seashepherd.org)
APPEL A LA MOBILISATION : dans quelques semaines, le Canada va se prononcer sur l’interdiction de la découpe d’ailerons de requins ! Apportez votre soutien aux requins en contactant les députés canadiens pour exprimer votre inquiétude à leur sujet. Merci !
URGENT
En février, la Chambre des Communes du Canada va se prononcer sur une interdiction fédérale de la découpe d’ailerons de requins, et nous avons besoin de messages de soutien pour le projet de loi C-380 ! Le projet de loi d’initiative parlementaire C-380 a été soumis par le député Fin Donnelly afin de stopper l’importation d’ailerons de requins. Nous avons besoin d’un maximum de messages pour peser en faveur de l’interdiction de la découpe d’ailerons de requins ! FAITES SUIVRE A VOS CONTACTS.
Vous pouvez par exemple mettre en sujet " CANADA : BAN SHARK FINING" et rédiger un court message en reprenant certains des points listés ci dessous.
Les principaux arguments à mettre en avant pour appuyer l'interdiction de la vente d’ailerons de requins sont les suivants :
- La pratique de la découpe d’ailerons de requins, qui consiste à couper les ailerons de requins vivants et à rejeter ceux-ci à la mer, est cruelle et barbare.
- De nombreuses espèces de requins sont en danger critique d’extinction, par exemple le requin-marteau halicorne et le grand requin-marteau, qui ont été anéantis à 99%.
- Plus de 75 millions de requins – voire 100 millions selon les conclusions d’une étude récente – sont découpés chaque année à travers le monde.
- Les requins, qui se reproduisent lentement – beaucoup n’ont que quelques petits chaque année – et qui, pour certains, n’atteignent leur maturité sexuelle qu’à l’âge de 10 à 20 ans, ne peuvent tout simplement pas résister à un carnage mené à cette échelle. Si nous attendons ne serait-ce qu’une année, cela pourrait signifier la perte d’une ou plusieurs espèces.
- Les opposants disent que les requins sont des prédateurs, et que si on les enlève, il y aura plus de poisson pour les humains. C’est une vision très simpliste, manifestement erronée, et probablement volontairement délirante. En écologie marine, il n’y a pas deux, mais cinq ou six niveaux trophiques de prédateurs et de proies – le phytoplancton, le zooplancton, les petits poissons, les poissons de taille moyenne, les poissons plus gros, les très gros poissons, et les mammifères marins. Les requins, qui sont des super-prédateurs, se nourrissent essentiellement de poissons de taille moyenne, qui à leur tour se nourrissent de petits poissons. Si les requins sont exterminés, il y aura une surpopulation temporaire de poissons de taille moyenne, et une surchasse des petits poissons, entraînant l’effondrement de tout l’écosystème marin.
- Presque tous les pays côtiers sont impliqués dans la pêche aux ailerons de requin, bien que sur le papier ce soit souvent illégal. Par conséquent, la découpe d’ailerons de requins est dans l’ensemble une activité de contrebande. Les contrebandiers se moquent complètement des espèces en danger, et ils ne tiennent pas de comptes. En d’autres termes, il n’y a aucun moyen de dire quel aileron de Chinatown vient de quelle espèce, à moins de procéder à une analyse ADN de chacun des ailerons, ce qui est évidemment impossible financièrement et techniquement.
- Les contrôles ADN d’ailerons de requins ont produit régulièrement des résultats similaires – la majorité des échantillons collectés de manière aléatoire appartiennent à des espèces menacées et en danger d’extinction. Il y a deux ans, le Vancouver Sun et le WWF ont mené une étude conjointe sur le sujet, qui a produit la même conclusion. L’été dernier, selon une étude de l’Université Stony Brook et du Field Museum de Chicago, avec la participation du Pew Environment Group, plus de 65% des échantillons prélevés de manière aléatoire dans 14 villes des USA contenaient des espèces en danger d’extinction. L’automne dernier, la Vancouver Animal Defense League elle-même, en partenariat avec Fin Free Victoria et CTV, ont remis des dizaines d’échantillons aléatoires de Vancouver et de Richmond à l’Université de Guelph pour des analyses ADN. Sur 59 échantillons analysés, plus de 80% venaient d’espèces en danger. Sur 59 échantillons, 8 venaient d’espèces en danger selon les critères de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature.
- Il y a déjà plusieurs lois en vigueur contre la vente d’ailerons de requins – l’ONU, le CITES, l’UICN, la loi canadienne sur les activités de pêche (qui interdit la découpe d’ailerons de requins dans les eaux canadiennes), et la Loi canadienne de 1996 sur la protection d'espèces animales ou végétales sauvages et la réglementation de leur commerce international et interprovincial (WAPPRIITA), qui interdit déjà expressément la vente au Canada de produits issus d’espèces en danger d’extinction, telles que la pharmacopée traditionnelle chinoise contenant des os de tigre, de la bile d’ours ou de la corne de rhinocéros. Il est temps maintenant d’ajouter les ailerons de requin à cette interdiction.
Nous avons recueilli l’adresse e-mail de chaque député canadien, ainsi vous pourrez envoyer un mail aux 312 députés en une seule fois. Il est important que vous restiez polis en leur soumettant ce problème. Veillez à mettre les destinataires de l’e-mail en copie cachée afin d’éviter que chaque député ne reçoive votre message avec une longue liste de destinataires. Nous avons créé trois groupes de destinataires et il est important de faire trois petits envois pour éviter que le message ne soit classé en spam.
Merci infiniment d’agir pour sauver les requins, n’hésitez pas à nous transmettre les réponses que vous recevrez éventuellement de membres du Parlement.
Vancouver Animal Defense League
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